La métallisation est un procédé qui est décrit dans la norme EN ISO 2063. Un métal sous forme de fil ou de poudre est fondu à l'aide d'un pistolet à flamme ou d'un arc électrique et ensuite projeté sur l'acier à l'aide d'air comprimé.

L'épaisseur de la couche de métallisation peut varier de 50 à 200 µm pour assurer une protection anticorrosion durable. Cette variation d'épaisseur permet à l'opérateur qui met en œuvre la métallisation de s'adapter aux classes de corrosivité et aux exigences du cahier des charges.

La métallisation peut être réalisée dans un atelier ou sur un chantier et convient parfaitement pour le traitement de constructions qui sont trop grandes pour la galvanisation à chaud.

Grenaillage pour préparer la surface

Ce n'est que si la surface est bien préparée que la couche de métallisation peut adhérer parfaitement à l'acier. Le grenaillage est la technique indiquée ici. L'acier est grenaillé manuellement ou à l'aide de turbines par des abrasifs ou des grains angulaires afin qu'il satisfasse aux exigences de la norme EN ISO 2063.
En d'autres termes:

  • la rugosité de la surface doit être suffisante : Rz 50 µm – 100 µm par l'utilisation de grains angulaires;
  • le degré de propreté doit répondre à une exigence minimale : Sa 2,5. Les huiles, les graisses, les oxydes et d'autres substances doivent être éliminés de la surface à protéger.

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Métallisation

Le fil de zinc est fondu par un pistolet à flamme ou un arc électrique et ensuite pulvérisé sur la surface en acier à l'aide d'air comprimé.

La couche de zinc se solidifie immédiatement au contact de la surface et l’efficacité de la couche de protection anticorrosion est donc immédiate.

Les conditions environnementales idéales pour la métallisation sont:

  • une température de la pièce à travailler située 3° au-dessus du point de rosée,
  • une humidité relative inférieure à 85 %,
  • une température ambiante supérieure à 5 °C.

Ces conditions doivent obligatoirement être contrôlées avant de commencer les travaux de métallisation.

Métallisation à l'aide d'un pistolet à flamme

Dans ce procédé, un fil de zinc ou d'un alliage zinc-aluminium est introduit dans un pistolet alimenté en gaz (propane ou acétylène et oxygène). Le fil fond par la combustion du gaz. Il est ensuite projeté sur la surface à métalliser à l'aide d'air comprimé. Ce type de pistolet utilise des fils d'un diamètre plus grand, généralement à partir de 3 mm.

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Métallisation à l'arc électrique

Dans ce procédé, deux fils de zinc ou d'alliage zinc-aluminium sont introduits dans un pistolet de métallisation électrique. Lorsque les deux fils entrent en contact, un arc électrique se forme et fait fondre le zinc. Ce dernier est ensuite projeté sur la surface à métalliser à l'aide d'air comprimé. Ce type de pistolet utilise des fils d'un diamètre plus petit, généralement au maximum de 2,50 mm.

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Peinture liquide ou peinture poudre

La couche de métallisation en zinc ou en alliage zinc-aluminium est généralement finie par une peinture liquide ou une laque en poudre. On parle alors d'un système duplex. Outre l'aspect esthétique, la peinture protège la surface et prolonge la durée de vie de la couche de métallisation.

Peinture liquide

La peinture liquide est appliquée en plusieurs couches : une première couche de colmatage est obligatoire pour une protection optimale contre la corrosion ; cette couche est également appelée sealer ou mistcoast. La peinture est fortement diluée afin qu'elle puisse pénétrer suffisamment dans la couche de métallisation. D'autres couches de peinture suivent (en fonction de la classe de corrosivité), la couche appelée intermédiaire et la couche supérieure, également appelée couche de finition.

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Peinture poudre

La peinture poudre peut être appliquée en une ou en deux couches, la première couche devant être suffisamment dégazée pour éviter toute formation de bulles.

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